L’époque où l’exercice d’une profession juridique se limitait à l’exercice du métier d’avocat ou de notaire est bien révolue. De nos jours, plusieurs types de juristes oeuvrent dans le domaine du Droit. Nous vous présentons certains d’entre eux afin de vous aider à bien identifier le juriste auquel vous devriez vous adresser.
– Avocat : Bien entendu, il s’agit encore du type de juriste le plus répandu. Dans la plupart des cas, la fonction principale de l’avocat consiste à représenter son client. Dans les juridictions de Common Law (comme la Colombie-Britannique), vous entendrez parfois les termes « Barrister » et « Sollicitor ». La distinction a son origine en Angleterre où un « Barrister » était un avocat qui se spécialisait dans les plaidoiries devant les tribunaux alors que le « Sollicitor » travaillait surtout à la rédaction de documents (contrats, etc.) Cette distinction n’existe pas vraiment en Colombie-Britannique où on entend souvent les deux termes, en plus du terme plus courant plus d’avocat (« lawyer »).
NOTE
Nous recevons fréquemment des demandes en provenance de juristes détenteurs de diplômes étrangers et qui désirent pratiquer comme avocat en Colombie-Britannique.
En général, les détenteurs de diplômes conférés dans un pays autre que le Canada (ou les détenteurs d’un diplôme en droit civil) doivent soit obtenir un diplôme canadien en Common Law (LL. B. ou J. D.), soit faire évaluer leur dossier par le Comité national sur les équivalences des diplômes de Droit. Ce comité sera en mesure d’indiquer les cours à compléter pour mettre son diplôme à niveau et ainsi obtenir un Certificat de compétence.
En Colombie-Britannique, les établissements suivants offrent des programmes de formation en Droit menant à l’octroi de diplômes reconnus :
– University of British Columbia
– University of Victoria
– Thompson River University (Kamloops).
– Notaire public : en Colombie-Britannique, les notaires publics sont habilités à rédiger certains documents juridiques plus simples (notamment les testaments où il n’y a pas de fiducie) et à constater la véracité de certains actes (par exemple, servir de témoin lors de la signature d’un document officiel). À ne pas confondre avec les notaires des juridictions de droit civil (comme le Québec ou la France) où les notaires ont des pouvoirs semblables à ceux des avocats.
– Parajuriste : le rôle des parajuristes consiste à venir appuyer le travail d’un avocat dans certains domaines comme le dépôt de documents en cour et la recherche juridique. Le parajuriste n’est pas autorisé à représenter un client, même s’il a parfois plus de contact avec ce dernier que l’avocat.
– Juge : un juge est nommé par le gouvernement pour siéger sur l’une des cours qui relèvent de l’autorité de ce gouvernement (gouvernement fédéral : Cour suprême du Canada, Cour fédérale, etc.; gouvernement provincial : Supreme Court, Provincial Court, etc.). Le juge est habilité à rendre des décisions sur toutes les questions juridiques, peu importe le domaine.
– Arbitre : l’arbitre (ou adjudicateur) siège sur un tribunal administratif, qui est un tribunal qui se spécialise dans un domaine particulier (location résidentielle, droits de la personne, etc.) (Consulter le module « Tribunaux administratifs » dans la section APPRENTISSAGE DU DROIT pour en savoir davantage).
– Médiateur : un type de juriste que l’on retrouve de plus en plus fréquemment en raison de l’accélération du processus judiciaire quand on procède par voie de médiation (notamment en matière de procédures familiales). À noter qu’à la différence de l’arbitre, le médiateur ne rend pas de décision mais facilite l’atteinte d’une solution négociée.
– Juge de paix : les juges de paix sont nommés par le gouvernement provincial et accomplissent plusieurs fonctions dont l’arbitrage en matière de petites créances et d’infractions aux lois provinciales, ainsi que l’autorisation de certains documents (notamment en matière de procédure criminelle).
– Traducteur (juridique) : le traducteur travaille principalement à l’écrit où il génère une version dans une autre langue d’un document d’origine. Les tribunaux exigent parfois des traductions certifiées et seuls les traducteurs certifiés sont en mesure de fournir ces documents.
– Interprète (juridique) : alors que le traducteur travaille à l’écrit, l’interprète travaille à l’oral et intervient surtout lors des procédures judiciaires en cour pour assister à la fois les intervenants du système judiciaire (juges, avocats, etc.) et les parties (ainsi que leurs témoins) dans leur compréhension des débats.
-Étudiant en Droit : enfin, les étudiants en Droit, qu’ils fréquentent une des universités de Colombie-Britannique qui offre un tel programme ou ailleurs, sont considérés comme des juristes aux fins de notre classification.
Legal professionals are involved in various capacities, including lawyers (both barristers and sollicitors), paralegals, public notaries, judges, adjudicators and translators/interpreters.